Feux de forêt : après le Québec, l’Australie toujours en proie aux flammes

Le bilan est tombé, les feux de forêt qui ont brûlé cette année au Québec ont établi un record à la fois remarquable et triste. Une région du globe pourrait subir un scénario similaire. Détails.


Du jamais-vu chez nous

Plusieurs ont suivi la situation de près au cours des derniers mois. La saison des feux de forêt 2023 restera gravée dans la mémoire des Québécois : la superficie ravagée par les brasiers est plus de 80 fois supérieure à la moyenne, un record historique.

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Au total, les feux auront eu raison d’un peu moins de 1,3 million d’hectares. À titre indicatif, environ 15 800 hectares sont ravagés en moyenne chaque année. La différence est si grande qu’il est difficile de s’imaginer l’ampleur de la catastrophe. Pour fin de comparaison, la superficie brûlée est équivalente à plus de deux fois celle de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ce qui rend la saison des feux de forêt particulière cette année, c’est l’étendue des incendies. Bien que la superficie décimée soit invraisemblablement supérieure à la normale, il ne s’agit pas du record du nombre d’incendies déclenchés en une année. En 2020, 663 feux ont pris naissance tandis qu’on en compte 563 pour 2023. La normale se situe à 432 feux de forêt par année.

Bon à savoir : la saison 2023 a commencé particulièrement tôt, en plein cœur du printemps lors de la première canicule de l’année à la fin du mois de mai.

La situation empire en Australie

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Le plus grand pays d’Océanie n’est pas au bout de ses peines : à l’heure actuelle, plusieurs dizaines de brasiers ont pris d'assaut les forêts australiennes. La plupart d’entre eux se trouvant dans les régions plus au nord.

Le grand coupable, un très fort El Niño. Jumelé aux eaux chaudes des océans qui entourent le pays, le phénomène contribuerait à provoquer une sécheresse. Notons qu’il s’agit du printemps dans l’hémisphère Sud et que l’été approche, ce qui fera grimper davantage les températures. Outre les feux de forêt, cette sécheresse pourrait avoir des conséquences désastreuses, notamment pour l’agriculture.

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L’omniprésence du soleil et l’absence de précipitations auront pour effet de réduire l’accessibilité en eau et ainsi nuire à l’élevage du bétail. Il pourrait s’agir de la saison la plus active depuis 2020 pour l’Australie.

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