Saison des ouragans effervescente : ce n’est pas fini

Si vous suivez de près ou de loin la situation dans le bassin atlantique, vous aurez probablement remarqué le grand nombre de tempêtes tropicales qui se sont développées depuis le début de la saison. Et ça continue. Détails.

Une tempête après l’autre

Ophelia a touché terre en Caroline du Nord samedi avec des rafales à 115 km/h et déjà, une nouvelle tempête tropicale vient d’être nommée. Philippe devient la 17e depuis le début de l’année dans l’Atlantique. La bonne nouvelle, la tempête serait inoffensive, dans le sens où elle ne devrait pas toucher terre ni avoir d’impacts importants sur les côtes américaines ou canadiennes à plus ou moins long terme.

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À l’aube de la saison automnale, la saison 2023 des ouragans est déjà supérieure à la moyenne pour une année complète. En temps normal, on recense 14 tempêtes tropicales. Sur celles-ci, sept évoluent en ouragan, dont trois deviennent de catégorie 3 ou plus. En date du 24 septembre, six ouragans se sont formés, ce qui fait de 2023 une année particulièrement active.

On enchaîne!

Au moment d’écrire ces lignes, du mouvement s’opère dans les eaux de la côte ouest africaine. Selon les estimations du Centre national des Ouragans, cette perturbation aurait 10 % de chance de se développer en tempête tropicale dans les 48 prochaines heures, et les chances augmentent à 40 % au cours des 7 prochains jours.

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Une situation à surveiller de près, puisqu’elle emprunterait la trajectoire de Philippe.

Bémol avantageux

La saison des couleurs comporte un avantage considérable dans la limitation du potentiel de dégâts causés par les ouragans. Au fil des jours, les températures diminuent et ce concept s’applique évidemment aux océans.

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Rappelons que l’ouragan Lee, le plus puissant de l’année jusqu’à présent, a remarquablement perdu en intensité dans les eaux anormalement froides de la côte est américaine avant d’atteindre les maritimes. Il est à noter que le cisaillement est également un facteur qui a contribué à limiter sa force. Les températures basses des eaux peuvent également restreindre une éventuelle intensification des tempêtes, elles sont une sorte de bouclier.

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La tempête tropicale Philippe devrait ainsi être influencée par cet élément.

Bon à savoir : la saison des ouragans s’échelonne du 15 mai au 30 novembre. Avec Philippe, 2023 devient, conjointement avec 2005, la troisième année la plus active en date du 23 septembre.

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